Chansons du pays
Noter que les chansons et cantiques du répertoire de la vallée de Saurat ne sont pas écrits en patois du hameau de Stables ni même du village de Saurat. Les cantiques de la pastorale et de la Messe de Minuit sont écrits dans diverses composantes de la langue occitane.
Paroles d’Augusta Cortina de Saurat.
Par de vieilles maison au détour du chemin, Ce petit village se révèle soudain, Nul ne connaît les ans de ses toits vermoulus, Du coq de son clocher, la longueur de sa rue. Ici tout comme ailleurs les gens sont indiscrets, Des langues bien pendues racontent vos secrets, Chacun sait le penchant de Pierrot pour Hélène, Les frasques de Suzon, celles de Madeleine.
Dans sa simple parure, malgré tous ses défauts, Saurat et sa nature sont pour moi les plus beaux, J’ai vu dans mes voyages des pays merveilleux, Rien ne vaut ce village où dorment mes aïeux.
Ce petit village est tout triste maintenant, Sa rue est bien déserte, il n’y a plus d’enfants, Les commerces sont fermés, les demeures sont closes, Le progrès peu à peu érode bien des choses. Son église romane et le Père Eternel Accueillaient les fidèles par des chants solennels, Mais Saurat restera dans mon cœur amoureux Le souvenir vivant de ces jours si heureux.
Dans sa simple parure, malgré tous ses défauts, Saurat et sa nature sont pour moi les plus beaux, J’ai vu dans mes voyages des pays merveilleux, Rien ne vaut ce village où dorment mes aïeux.
Paroles et musique par Jean Aguila
Ariège, Ariège si belle, Blottie au pied de Pyrénées, Pour moi tu es la plus belle, Je veux toujours t’aimer.
Ariège, Ariège si belle, Blottie au pied des Pyrénées, Pour moi tu es la plus belle, Je veux toujours t’aimer.
Grisée par l’air de ses montagnes, Bercée par le chant des ruisseaux, Près de la frontière andorrane Où paissent les troupeaux, L’Ariège y prend sa naissance, En bas coule le Vicdessos, C’est le pays de mon enfance, Pour moi c’est le plus beau.
Ariège, Ariège si belle, Blottie au pied des Pyrénées, Pour moi tu es la plus belle, Je veux toujours t’aimer.
Ariège, Ariège si belle, Blottie au pied des Pyrénées, Pour moi tu es la plus belle, Je veux toujours t’aimer.
L’on sait que partout à la ronde L’oiseau retrouve son nid, Tout en faisant le tour du monde, Je pense à mon pays, En mon cœur la joie est profonde En chantant ces couplets jolis, Et si ma chanson vous inonde, Alors, chantez aussi,
Ariège, Ariège si belle, Blottie au pied des Pyrénées, Pour moi tu es la plus belle, Je veux toujours t’aimer.
Ariège, Ariège si belle, Blottie au pied des Pyrénées, Pour moi tu es la plus belle, Je veux toujours t’aimer.
Paroles et musique de Sabas Maury de Saurat, curé de Miglos, Chanoine au chapitre diocésain de Pamiers.
Ariège, Ariège ô mon pays, Ô terre tant aimée, Mère tant adorée, De près, de loin, toujours, Ton nom me réjouit, Ariège ô mon pays.
J’aime d’amour tes montagnes superbes Dotées l’hiver d’un blanc habillement, Mais en été parmi les hautes herbes Les agnelets folâtrent en bondissant.
Ariège, Ariège ô mon pays, Ô terre tant aimée, Mère tant adorée, De près, de loin, toujours, Ton nom me réjouit, Ariège ô mon pays.
Et j’aime aussi tes campagnes jolies Où tout prospère, et la vigne et les blés, Ruisseaux d’argent et fleurs dans la prairie, Et tes plateaux couronnés de forêts.
Ariège, Ariège ô mon pays, Ô terre tant aimée, Mère tant adorée, De près, de loin, toujours, Ton nom me réjouit, Ariège ô mon pays.
Pour un oiseau, sous la pluie, au soleil, Le plus beau nid sera toujours le sien. Moi l’ariégeois, laissez moi mon Ariège, Aucun pays n’est si beau que le mien.
Ariège, Ariège ô mon pays, Ô terre tant aimée, Mère tant adorée, De près, de loin, toujours, Ton nom me réjouit, Ariège ô mon pays.
Ô mon pays, si doux à ma mémoire, Ton nom aimé est gravé dans mon cœur. Où je suis né, Dieu veuille que je meure, Sous mon ciel bleu j’aime le soleil d’or.
Ariège, Ariège ô mon pays, Ô terre tant aimée, Mère tant adorée, De près, de loin, toujours, Ton nom me réjouit, Ariège ô mon pays.
Ariège, Ariège ô mon pays, Ô terre tant aimée, Mère tant adorée, De près, de loin, toujours, Ton nom me réjouit, Ariège ô mon pays.
Paroles et musique de Sabàs Maury de Saurat, curé de Miglos Chanoine au chapitre diocésain de Pamiers.
Arièja, Arièja, ô mon païs, O terra tant aimada, Maire tant adorada, De près, de luènh, totjorn, Ton nom me réjouï, Arièja, o mon païs !
Ami d’amor tas montanhas supèrbas L’ivern lor met un blanc abilhament, Mès dins l’estiu demets las nautas èrbas Les anhelons reguitnan folament.
Arièja, Arièja, ô mon païs, O terra tant aimada, Maire tant adorada, De près, de luènh, totjorn, Ton nom me réjouï, Arièja, o mon païs !
Aimi tanben tas campanhas polidas Ont tot prospèra, e la vinha e les blats, Tos rius d’argent e tas pradas floridas, E tos planèls de bòsques coronats.
Arièja, Arièja, ô mon païs, O terra tant aimada, Maire tant adorada, De près, de luènh, totjorn, Ton nom me réjouï, Arièja, o mon païs !
Per l’auselon, fasca solelh o pluèja, Le pus bèl nis serà totjorn le siu. Som Ariegés ! Daissats me mon Arièja Cap de païs n’es polit come l’mieu.
Arièja, Arièja, ô mon païs, O terra tant aimada, Maire tant adorada, De près, de luènh, totjorn, Ton nom me réjouï, Arièja, o mon païs !
O mon païs, tan doç a ma memoria, Ton nom aimat es gravat dins mon còr. Ont som nascut, Dieu vèrga que me moria, Jol mieu cèl blu qu’aimi lo solelh d’or.
Arièja, Arièja, ô mon païs, O terra tant aimada, Maire tant adorada, De près, de luènh, totjorn, Ton nom me réjouï, Arièja, o mon païs !
Arièja, Arièja, ô mon païs, O terra tant aimada, Maire tant adorada, De près, de luènh, totjorn, Ton nom me réjouï, Arièja, o mon païs !
Paroles et musique attribuées à Gaston-Fébus, comte de Foix.
Occitan |
Français |
Patois de Stables |
Dejoust ma finestro Ia un ameilhé, Touto la neït canto Sens ferma l’elhou !
Sé canto, qué canto, Canto pas per iou, Canto per ma mio Qu’es al luen de iou.
Aquelos mountanhos Que tan nautos soun M’empèchoun de beïré Mas amous oun soun.
Sé canto, qué canto, Canto pas per iou, Canto per ma moi Qu’es al luen de iou.
Tan nautos, pla nautos, Mès s’abaissaran É mas amouretos D’iou s’aproucharan. |
Dessous ma fenêtre Il y a un amandier,(1) Toute la nuit je chante Sans fermer l’œil !
Si je chante, je chante, Je ne chante pas pour moi, Je chante pour ma mie Qui est loin de moi.(2)
Ces montagnes là Qui sont si hautes M’empêchent de voir Où sont mes amours.
Si je chante, je chante, Je ne chante pas pour moi, Je chante pour ma mie Qui est loin de moi.(2)
Si hautes, très hautes, Mais elles s’abaisseront Et mes amourettes S’approcheront de moi. |
Dijou ma finestra Ia unn amandié Touta la neït canti Sins ferma l’elhou !
Sé canti, qué canti, Canti pos and(é) iou, Cant(i) andé ma mia Qu’es al dluen de iou.
Aquellas mountanias Qué tan nautas soun M’empèchan de beïré Mès amours oun soun.
Sé canti, qué canti, Canti pos and(é) iou, Cant(i) andé ma mia Qu’es al dluen de iou.
Tan nautas, tla nautas, Mès s’abaïcharan É mas amourètas D’iou s’aproucharan. | Note 1 : Inutile de détailler ici le symbolisme de l’amande et de l’amandier à l’époque médiévale (amour courtois, alchimie, statuaire chrétienne). L’amandier est le premier arbre qui fleurit au printemps, annonçant le renouveau.
Note 2 : Loin de moi, et non près de moi (ce poème n’aurait alors aucun sens). Remarque : On est loin ici des mièvreries franco-provençales.
Danse chantée du comté de Foix.
Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse. Dansons la trompeuse de ça, Dansons la trompeuse de là, Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse.
Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse. Qui refuse, musera, Qui trompe, trompé sera. Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse.
Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse. A la trompeuse en avant, Chaque fille a son galant. Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse.
Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse. A la trompeuse en arrière, Chaque fille a son berger. Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse.
Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse. La trompeuse a un galant, Elle se marie pas d’l’année. Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse.
Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse. A toi je ne te veux pas, Parc’que tu ne me plais pas. Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse.
Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse. Mais à toi je te veux bien, Si nous pouvons nous marier. Dansons la trompeuse, Qui refuse, muse.
CANTIQUES DE LA PASTORALE : Minuit chrétien (berger soliste) Gloria in excelsis Deo (ange soliste et choeur) Douce nuit (soliste) Aném dounc pastous (bergers et chœur) Qu’uno clartat brillanto (bergers et ange) En cette nuit (bergers et ange) Il est né le divin enfant (chœur) Entre le bœuf et l’âne gris (chœur)
CANTIQUES DE LA MESSE : Gloria (chœurs) Une femme (deux anges et deux bergers) Sounats campanetas (chœurs) Le seigneur est Saint (chœur) Palais qui montez vers les nues (chœur) Aném pastourels (chœur) Celebren toutis a massoLes anges dans nos campagnes (chœur)
MINUIT, CHRETIENS : (berger soliste) Paroles de Placide Cappear de Roquemaure, musique d’Adolphe Adam 1803-1856
Minuit, Chrétiens, c’est l’heure solennelle Où l’homme Dieu descendit jusqu’à nous Pour effacer la tache originelle Et de son Père arrêter le courroux.
Le monde entier trésaille d’espérance A cette nuit qui lui donne un Sauveur. Peuple, à genoux ! Attends ta délivrance ! Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur ! Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !
De notre foi que la lumière ardente Nous guide tous au berceau de l’enfant Comme autrefois une étoile brillante Y conduisit les chefs de l’Orient.
Le Roi des Rois, né dans une humble crèche : Puissants du jour, fiers de votre grandeur, A votre orgueil, c’est de là qu’un Dieu prêche, Courbez vos fronts devant le Rédempteur ! Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur ! Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !
Le Rédempteur a brisé toute entrave. La terre est libre et le ciel s’est ouvert. On voit un frère où n’était qu’un esclave. L’amour unit ceux qu’enchaînait le fer. Qui lui dira notre reconnaissance ?
C’est pour nous tous qu’il naît, qu’il souffre et meurt. Peuple, debout ! Chante ta délivrance ! Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur ! Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !
GLORIA IN EXSELSIS DEO : (ange et chœur)
Ange :Gloria in excelsis Deo ! Gloria in exselsis Deo !
Choeur : Quel chant résonne dans les airs, Quelle céleste mélodie ! Les anges en tout l’univers Chantent la gloire du Messie.
Anges : (arrivée des angelots) Gloria in exselsis Deo ! Gloria in exselsis Deo !
Choeur : Très loin là bas dans l’azur des cieux, On voit passer des anges. Les gais carillons résonnent tout joyeux Au milieu des saintes phalanges. La terre entière Est en prière En ce soir glorieux.
DOUCE NUIT : (soliste)
Douce nuit, sainte nuit, C’est Noël aujourd’hui, Et pendant que les clochers joyeux Carillonnent à la voûte des cieux, Sous les toits des chaumières, On a le cœur bien heureux .
En cette nuit, douce nuit, Quand il vint à minuit, Presque nu dans le froid et le vent, Attendu depuis la nuit des temps, Pour nous donner en rêve Un peu de son Paradis .
Douce nuit, sainte nuit, Tout sommeille, pas de bruit, Les bergers accourus tout joyeux Adorer le fils de Dieu . Tout est plein d’allégresse Dans la paix du ciel.
Douce nuit, sainte nuit, Tout s’éveille et tout luit, Entendez tous ces cris joyeux, Entendez tous ces chants heureux, Chantons tous Noël, Gloire au Roi des cieux !
ANÉM DOUNC PASTOUS : (bergers et chœur)
Bergers (à la porte de l’église) : Aném dounc pastous, aném toutis en foulo, Qué ba souna l’ouro, l’angel l’(a) announçat. Aném dounc pastous, aném toutis en foulo, Qué ba souna l’ouro, l’angel l’(a) announçat.
Chœur : Miéjo-neït, qu’uno bel’ouro per nous autri peccadous ! Ah ! Qu’uno neït tant uroso per toutis les salbadous !
Bergers (au fond de l’église) : Aném dounc pastous, aném toutis en foulo, Qué ba souna l’ouro, l’angel l’(a) announçat. Aném dounc pastous, aném toutis en foulo, Qué ba souna l’ouro, l’angel l’(a) announçat.
Choeur : Arribats dins un establé, troubarèts lé reï del cel, Tout coutchat dessu la paillo é patient coum un agnel.
Bergers (au fond de l’église) : Aném dounc pastous, aném toutis en foulo, Qué ba souna l’ouro,l’angel l’(a) announçat. Aném dounc pastous, aném toutis en foulo, Qué ba souna l’ouro ,l’angel l’(a)announçat.
QU’UNO CLARTAT BRILLANTO : (bergers et ange)
Bergers (au fond de l’église) : Qu’uno clartat brillanto De tout coustat lusis ! O merveillo stounanto, Mouis èls soun eïblouits ! La lumièro nous embirouno, Es mièjo-neït é semblo joun. De péour noustr’ estoumac frissouno, Qui bendra nous pourta secour ? De péour noustr’ estoumac frissouno, Qui bendra nous porta secour ?
Ange (prés de l’autel) : Couci pastous, dins uno neït tan bello, Aouriots dounc péou, craindriots qualqué dangé ? Tramblets pas pus, bous porti uno noubelo Qué réjouis lé moundé tout entié. Tramblets pas pus, bous porti uno noubelo Qué réjouis lé moundé tout entié.
Bergers (au fond de l’église) : Gran messatgé qué de la cour celesto Bens troubla lès paouri pastourels, Digats-nous dounc, digats-nous dounc aquèlo grando festo, Esplicats-nous lé mistèri noubel ! Digats-nous dounc, digats-nous dounc aquèlo grando festo, Esplicats-nous lé mistèri noubel !
Ange (prés de l’autel) : A Bethléem dins un establé Un pitchou maïtnatgé es nescut. Jameï pus ré de tant aïmablé, De tant charmant n’a parescut. Jameï pus ré de tant aïmablé, De tant charmant n’a parescut.
Bergers (parcourant le premier tiers de la nef) : Aném marchén, empresson-nous, aném marchén, empresson-nous, Aném li rendré las aounous ! Aném marchén, empresson-nous, anem marchén, empresson-nous, Aném li rendré las aounous !
Ange (prés de l’autel) : Aqui troubarets lé Messio Dempeïs ta loung témps attendut. Beï s’accoumplis la professio : El Saoubur del mound’ è nescut ! Beï s’accoumplis la professio ; El Saoubur del mound’ è nescut !
Bergers (parcourant le deuxième tiers de la nef) : Aném marchén, empresson-nous, aném marchén, empresson-nous, Aném li rendré las aounous ! Aném marchén, empresson-nous, aném marchén, empresson-nous, Aném li rendré las aounous !
Ange (prés de l’autel) : Pastous, rédoublats de couratgé, En arriban san plus tarda Al près d’aquel divin maïnatgé Benèts toutis bous prousterna ! Al près d’aquel divin maïnatgé Benèts toutis bous prousterna !
Bergers (parcourant le troisième tiers de la nef) : Aném marchén, empresson-nous, aném marchén, empresson-nous, Aném li rendré las aounous ! Aném marchén, empresson-nous, aném marchén, empresson-nous, Aném li rendré las aounous !
EN CETTE NUIT : (bergers et anges ou chœur)
Bergers : En cette nuit D’où vient donc sur la terre Cette vive lumière Qui nous éblouit ?
Anges : Ne craignez pas, Pressez vos pas, Bergers, c’est le Messie Qui vient ici-bas. Courrez joyeux, Voir de vos yeux, Jésus né de Marie Tout près de ces lieux. Ce tendre enfant Couché dans une étable Est le Verbe adorable Fils du Tout-Puissant.
Bergers : Ne craignons pas, Pressons nos pas. Bergers, c’est le Messie Qui vient ici-bas. Courons joyeux Voir de nos yeux Jésus fils de Marie Tout près de ces lieux.
Bergers : Entendez-vous La voix pure des anges Célébrant ses louanges ? Que leurs chants sont doux !
Anges : Ne craignez pas, Pressez vos pas, Bergers, c’est le Messie Qui vient ici-bas .
Bergers : Dans leurs concerts De Dieu chantant la gloire Ils disent sa victoire Contre les enfers .
Anges : Ne craignez pas, Pressez vos pas, Bergers, c’est le Messie Qui vient ici-bas.
IL EST NE LE DIVIN ENFANT : (chœur) Il est né, le divin Enfant, Jouez hautbois, résonnez musettes ! Il est né, le divin Enfant, Chantons tous son avènement ! Depuis plus de quatre mille ans, Nous le promettaient les prophètes. Depuis plus de quatre mille ans, Nous attendions cet heureux temps. Une étable est son logement, Un peu de paille est sa couchette. Une étable est son logement, Pour un Dieu quel abaissement ! Partez, o rois de l’orient, Venez vous unir à nos fêtes ! Partez, o rois de l’orient, Venez adorer cet enfant ! O Jésus, o roi tout puissant, Tout petit enfant que vous êtes, O Jésus, o roi tout puissant, Régnez sur nous entièrement !
UNE FEMME : (deux anges et deux bergers)
Anges : Une femme dont on n’a rien dit, Si ce n’est qu’elle était fiancée, Et qu’un ange lui vint annoncer : « Te voilà entre toutes choisies. » Aujourd’hui, la terre et le paradis Te proclament heureuse et bénie.
Bergers : Bienheureuse Vierge Marie !
Anges : Une femme dont on n’a rien dit, Si ce n’est qu’elle avait accouché D’un garçon au pays de Judée. Les bergers en ont fait le récit. Aujourd’hui, la terre et le paradis Te proclament heureuse et bénie.
Bergers : Bienheureuse Vierge Marie !
SOUNATS CAMPANETAS : (chœur)
Sounats campanetas, Tinta carilloun ! Sounats las albetas, Cantats angelous !
A Bethléem dins un establé, Una Nadal per miejo-neït, Le Salbadou s’es feït maïnatgé, E pren la paillo per soun leït.
Sounats campanetas, Tinta carrilloun ! Sounats las albetas, Cantats angelous :
Les angés prenen la boulado, S’en ban crida cado pastou, É tout cantan per la mountagno : Bous è nescut un salbadou !
Sounats campanetas, Tinta carrilloun ! Sounats las albetas, Cantats angelous !
LE SEIGNEUR EST SAINT : (chœur)
Le Seigneur est Saint ! Le Seigneur est Saint ! Le Seigneur est Saint !
Le Seigneur est notre Dieu, Le Seigneur est notre Père, Il règne dans les cieux, Qu’il règne sur la terre !
Le Seigneur est Saint ! Le Seigneur est Saint ! Le Seigneur est Saint !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit celui qui vient régner dans nos cœurs !
Hosanna ! Hosanna ! Hosanna !
PALAIS QUI MONTEZ VERS LA NUE : (chœur)
Palais qui montez vers la nue, Palais des puissants, des gentils, Devant cette crèche inconnue, Combien vous paraissez petits. Tombez comme la feuille jaune Faux dieux, tombez, place à la foi ! Cette crèche est plus qu’un trône Et cet enfant est plus qu’un roi.
Il dort bercé par les nuages, Au front une étoile de feu. A genoux prophètes et mages, C’est l’Enfant-Dieu, C’est l’Enfant-Dieu.
Cet enfant nu, c’est la prière, L’appui du faible voyageur, La sève, l’amour, la lumière, C’est le pain de l’âme et du cœur.
C’est l’astre de la vérité. C’est encore lui qui pardonne ; Cet enfant, c’est la charité.
Il dort bercé par les nuages, Au front une étoile de feu. A genoux prophètes et mages, C’est l’Enfant-Dieu, C’est l’Enfant-Dieu.
ANÉM PASTOURELS : (chœur)
Aném pastourels, Aouzets les angels, Al cèl qu’uno musico ! Qué siots degourdits, E pas endurmits, Diou mêmo bous embito !
Benets bezé le divin enfant, Benets, benets, troupo fidèlo ! El es tant dous é tant charmant ! Benets, benets, èl bous apèlo !
Aném pastourels, Aouzets les angels, Al cèl qu’uno musico ! Que siots degourdits, E pas endurmits, Diou mêmo bous embito !
El es tant dous é tant charmant, Ben consoula nostro misero, Ben per salba le peccadou, Ben pourta la paz à la terro !
Aném pastourels, Aouzets les angels, Al cel qu’uno musico ! Qué siots degourdits, E pas endurmits, Diou mêmo bous embito !
CELEBREN : (chœurs)
Célèbren toutis a masso La bountat dé l’Éternel Qu’a quittat, qu’a quittat le trono, Le trono del cèl.
Per béni, Per béni Pourta saï gracios, Pourta saï gracios Al pecadou criminel. Per béni, per béni Pourta saï gracios Al pecadou criminel.
Neit de felicitat Qu’èra tant attendudo, De ta bouno vengudo Qué lé cèl sio louat. O qu’ès a nostra grat, Un diou fa ta paruro, É touto la naturo Brillo de toun esclat.
Célèbren toutis a masso La bountat dé l’Éternel Qu’a quittat, qu’a quittat le trono, Le trono del cèl.
Per béni, Per béni Pourta saï gracios, Pourta saï gracios Al pecadou criminel. Per béni, per béni Pourta saï gracios Al pecadou criminel.
Le cèl s’es abaïchat Per releba la terro Del estat de misero Quel pecat a caousat. O qu’ès a nostre grat Un diou fa ta paruro, É touto la naturo Brillo de toun esclat.
Célèbrèn toutis a masso La bountat dé l’Éternel Qu’a quittat, qu’a quittat le trono, Le trono del cèl.
Per béni, Per béni Pourta saï gracios, Pourta saï gracios Al pecadou criminel. Per béni, per béni Pourta saï gracios Al pecadou criminel.
LES ANGES DANS NOS CAMPAGNES : (chœurs)
Les anges dans nos campagnes Ont entonné l’hymne des cieux Et l’écho de nos montagnes Redit ce chant mélodieux :
Gloria in excelsis Deo ! Gloria in exselsis Deo !
Bergers, pour qui cette fête ? Quel est l’objet de tous ces chants ? Quel vainqueur, quelle conquête Méritent ces cris triomphants ?
Gloria in exselsis Deo ! Gloria in exselsis Deo !
Ils annoncent la naissance Du libérateur d’Israël. Et pleins de reconnaissance Chantent en ce jour solennel :
Gloria in exselsis Deo ! Gloria in exselsis Deo !
Cherchons tous l’heureux village Qui l’a vu naître sous ses toits. Offrons-lui le tendre hommage Et de nos cœurs et de nos voix !
Gloria in exselsis Deo ! Gloria in exselsis Deo !
Dans l’humilité profonde (omis) Où vous paraissez à nos yeux, Pour vous louer, Dieu du monde, Nous redirons ce chant joyeux :
Gloria in exselsis Deo ! Gloria in exselsis Deo !
Déjà par la voix de l’ange, (omis) Par les hymnes des chérubins, L’homme connaît la louange Qui se chante aux parvis divins :
Gloria in exselsis Deo ! Gloria in exselsis Deo !
Dociles à leur exemple, (omis) Seigneur, nous viendrons désormais Au milieu de votre temple Chanter avec eux vos bienfaits :
Gloria in exselsis Deo ! Gloria in exselsis Deo !
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